Dans l’ensemble, les itinéraires que propose le guide de l’Anti-Atlas ne présentent pas de difficultés majeures. Il existe dans les reliefs des pistes anciennes construites à l’époque du Protectorat, généralement avant la Seconde Guerre mondiale. On est surpris que plus de 70 ans après, elles soient encore praticables en majorité.
Sauf dans la partie nord-ouest de l’Anti-Atlas, les autres pistes de liaison, construites en général depuis l’indépendance du Maroc dans les vallées d’oueds, ont été souvent délaissées à cause de la construction de routes qui traversent maintenant le massif de part en part. Certains parcours rencontrent et utilisent ces pistes pratiquement abandonnées pour certaines, ce qui occasionne de beaux tronçons « trialisants » quand les oueds ont coulé.
L’Anti-Atlas n’est pas un terrain de jeu difficile pour les DPM. Si certains dénivelés peuvent être importants, la majorité des pistes reste praticable toute l’année. L’Anti-Atlas n’est pas le Haut Atlas et il est exceptionnel qu’une piste soit coupée. Les pistes mettant en liaison des villages rapprochés, les habitants, pour ne pas rester bloqués trop longtemps, les remettent rapidement en état.
Certains parcours, hors des sentiers battus touristiques, vous permettront de découvrir quelques-uns des fameux agadirs de l’Anti-Atlas encore « dans leur jus » et quelques paysages époustouflant de beauté sauvage.
Quelques DPM se plaignent qu’il n’y a plus que des routes dans l’Anti-Atlas ; si la majorité des 45 parcours de pistes présentés dépasse rarement 50 ou 60 kilomètres, nous avons eu la chance d’en découvrir un atteignant 100 kilomètres sans rencontrer une route.
Au total, le tome 7 présente le relevé de 2200 km de pistes et 1250 km des nouvelles routes qui ont remplacé les pistes depuis moins de dix ans, totalisant 1350 waypoints.